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Les lectures de MelanieMel
27 septembre 2014

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, de Jonas Jonasson

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire

 

Alors que tous dans la maison de retraite s'apprêtent à célébrer dignement son centième anniversaire, Allan Karlsson, qui déteste ce genre de pince-fesses, décide de fuguer. Chaussé de ses plus belles charentaises, il saute par la fenêtre de sa chambre et prend ses jambes à son cou. Débutent alors une improbable cavale à travers la Suède et un voyage décoiffant au cœur de l'histoire du XXe siècle. Car méfiez-vous des apparences ! Derrière ce frêle vieillard en pantoufles se cache un artificier de génie qui a eu la bonne idée de naître au début d'un siècle sanguinaire. Grâce à son talent pour les explosifs, et avec quelques coups de pouce du destin, Allan Karlsson, individu lambda, apolitique et inculte, s'est ainsi retrouvé mêlé à presque cent ans d'événements majeurs aux côtés des grands de ce monde, de Franco à Staline en passant par Truman et Mao...

Ce livre est un gag à lui tout seul. Qu'est-ce que j'ai pu rire intérieurement en le lisant ! C'est que ce vieux dont il est question dans le titre est attachant, marrant, désopilant, renversant. Rien que voir la couverture donne le ton. 450 pages de déambulation à travers la Suède, avec une valise pleine de billets de banque en travers des genoux et une organisation criminelle pas très au point aux trousses, ça donne une petite pépite d'humour. On retrace avec plaisir les grands évènements du siècle à travers une série de flashbacks décalés. Par contre, j'avoue avoir bien du mal à prononcer les noms des personnages et des lieux évoqués. Ben oui, c'est du vrai Suédois. Mis à part cela, ce roman est à mettre entre toutes les mains.

Jonas Jonasson est né en 1961, dans la ville de Växjö (sud de la Suède). Il a commencé sa carrière comme journaliste pour plusieurs journaux suédois, puis a lancé sa propre compagnie de production. Après plusieurs années dans l'industrie médiatique, il s'est lancé dans la rédaction de son premier roman, Le vieux qui ne voualit pas fêter son anniversaire. Ce fut un succès : le livre a été vendu à plus de 6 millions d'exemplaires dans 35 pays. Une adaptation cinématographique est prévue. (http://jonasjonasson.com)

454 p. - 1183 KB - 12,99 € TTC
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(Format Kindle) Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire

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26 septembre 2014

La peau de chagrin, d'Honoré de Balzac

La peau de chagrin, d'Honoré de Balzac

Un jeune aristocrate désespéré, Raphaël de Valentin, reçoit des mains d'un vieil antiquaire un étrange cadeau : une peau de chagrin ayant le pouvoir de satisfaire tous ses désirs de son propriétaire. Mais le vieillard l'avertit : « Vouloir nous brûle et Pouvoir nous détruit ». Raphaël deviendra riche et célèbre mais, chaque désir comblé, la peau racornit. Seul l'amour pleinement partagé laisse la peau intacte.

La peau de chagrin, issue de l'animal appelé onagre (une sorte d'âne), est le symbole des désirs consummateurs de l'Homme. Si l'on en croit Balzac, "la vie décroît en raison directe de la puissance des désirs ou de la dissipation des idées". Ainsi, chaque voeu formulé par Raphaël, même sur le plan de l'inconscient, raccornit la peau et abrège sa vie. Ce sont les thèmes de la décrépitude corporelle, de la dilapidation des biens, de l'usure psychique et de la perte des repères que l'on retrouve dans ce roman. On y suivra également quelque passion amoureuse en prime. Une bonne histoire, poignante, qui je m'en souviens m'avait troublée par le destin bouleversant qui y est narré. On vit avec Raphaël, on souffre avec lui, on assiste à sa ruine et on en ressort grandi, avec la hargne de vivre, la niaque comme on dit. Quelques longueurs en chemin mais je vous l'assure, le roman en vaut la peine.

Honoré de Balzac, né Honoré Balzac à Tours le 20 mai 1799, est mort à Paris le 18 août 1850 à 51 ans. Romancier, dramaturge, critique littéraire, critique d'art, essayiste, journaliste et imprimeur, il a laissé l'une des plus imposantes œuvres romanesques de la littérature française, avec 93 romans et nouvelles parus de 1829 à 1855, réunis sous le titre La Comédie humaine. À cela s'ajoutent Les Cent Contes drolatiques, ainsi que des romans de jeunesse publiés sous des pseudonymes et quelque vingt-cinq œuvres ébauchées. (hbalzac.free.fr)

449 p. - 1006 KB - 3,49 € + 0,01 € frais de port
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25 septembre 2014

Le fantôme de l'Opéra, de Gaston Leroux

Le fantôme de l'Opéra, de Gaston Leroux

Une ombre rôde dans l’Opéra. Une présence singulière, une apparence douteuse et une voix lugubre... Un machiniste est retrouvé pendu, un grand lustre se détache en pleine représentation. On parle du fantôme de la loge nº5. Mais a-t-on véritablement affaire à un fantôme ?

Voici un roman que j'avais lu en vacances au bord de la mer et je l'avais trouvé fort distrayant à l'époque. Je pense toujours que c'est un livre formidable, d'ailleurs. J'adore le style de Gaston Leroux. Durant les premières pages, on assiste emerveillé à la vie courante de l'opéra Garnier de Paris : les rouages de ses scènes peintes à la main, le quotidien de ses acteurs... Puis un premier drame est planté, ou plutôt pendu. Un machiniste est machabrement retrouvé la corde autour du cou. Vient le tour du grand lustre qui se décroche en plein spectacle. L'ambiance chauffe, il nous faut un coupable. C'est alors qu'est introduite la rumeur du fantôme, créature supposée hanter la loge n°5. On y fera même un tour, histoire d'assister à la manifestation de ledit fantôme et de se dresser quelques cheveux sur la tête. Cette loge, décidément, c'est quelque chose de trop fort ! Puis la cantatrice Christine Daée s'éprend inexplicablement de la belle voix sensuelle qui lui pousse la chansonnade et c'est le début d'un excitant triangle amoureux qui tourne entre Christine, le mystérieux fantôme et un charmant jeune homme en visite à l'Opéra. Je n'en dis pas plus pour ne pas vous gâcher la lecture mais les scènes finales, gravées dans ma mémoire, sont de toute beauté et d'un suspense haletant. L'oeuvre est à la croisée de plusieurs genres littéraires : fantastique bien sûr, avec le fantôme, mais aussi romance, policier, suspense, lyrique... Une merveille à lire !

Gaston, Louis, Alfred Leroux naît le 6 mai 1868 à Paris. Elève-pensionnaire au collège d'Eu (Seine-Maritime), il a pour camarade de jeux Philippe d'Orléans, fils du prétendant au trône de France. C'est dans ce même collège que Rouletabille, le héros du Mystère de la chambrejaune, effectue, lui aussi, ses études...A Caen, il obtient le baccalauréat ès lettres avec la mention bien. Puis, en Octobre, il s'installe à Paris où il s'inscrit à la faculté de droit. Son premier texte de fiction, Le Petit Marchand de pommes de terre frites (nouvelle) parait dans le quotidien La République Française de Marcel Sembat.'ll collabore également à La Lyre Universelle. Le 30 octobre 1889, il obtient sa license de droit et exercera le métier d'avocat jusqu'en 1893. Il sera ensuite journaliste et reporter. Le 26 janvier 1902, il est nommé chevalier de la légion d'honneur pour services distingués dans la presse. Ses premières nouvelles sont d'abord publiées dans la presse, puis il se lance dans la publication de romans. (www.gaston-leroux.net)

260 p. - 555 KB - 4,49 € TTC
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25 septembre 2014

Book Quest Challenge ~ Quêtes n°1 à 3

fiche_perso

Quête n°1 : Un horrible cauchemar
Objectif : lire 500 pages du genre choisi

Récompense : Passage au niveau 2

Il marchait dans une ruelle sombre. Un bruit étrange, semblable à un bruit de succion, se faisait entendre. Plus il progressait dans la ruelle, plus le bruit semblait se rapprocher. Parvenue au niveau d’un container, deux yeux jaunes se tournèrent vers lui. Un grognement s’échappa de leur propriétaire. Un cri déchira le silence de la nuit au moment où la créature bondit vers lui.
.
Stannis se réveilla en criant et s’assit dans un sursaut. Son corps était couvert de sueur. Il se leva pour aller se passer de l’eau sur le visage. Son cauchemar était tellement réaliste… Ses bras étaient encore couverts de chair de poule. Hors de question de se rendormir pour cette nuit. Le jeune homme retourna dans son lit et entreprit de lire le temps qu’il soit l’heure de se préparer pour aller au travail.
.
J'ai lu :
23 septembre 2014

C'est parti pour le Book Quest Challenge !

avatar3

(Made by Agnah - Image de départ by gailee)

Aujourd'hui, j'ai décidé de m'inscrire au Book Quest Challenge d'Agnah. Venez lui rendre visite, c'est par ici.

Un petit mot sur ce challenge, quand même : il s'agit d'un défi de lecture qui rappelle le principe des jeux de rôle par papier et par dés qui se pratiquent depuis le XIXe siècle. En substance, Agnah est le maître de jeu qui nous guidera, moi et les autres participants, à travers un ensemble de courts textes scénarisés mettant en scène nos personnages respectifs dans le cadre d'aventures périlleuses. Chacun de ces scénarii sera accompagné d'une quête ou objectif. L'accomplissement de ces quêtes est la condition pour l'amélioration de nos personnages (leur montée en niveaux) et pour l'acquisition d'équipements et de biens plus ou moins précieux. Comme vous le devinez, ces quêtes sont toujours en rapport avec la lecture, demandant le plus souvent de lire un nombre de pages spécifique. Afin de ne pas trop se disperser et de coller au modèle des classes de personnages cher aux jeux de rôle, il faudra choisir une spécialité parmi les divers genres littéraires existants. Pour ma part, je compte choisir le genre fantastique.

Alors, je vous ai donné envie de me suivre ? Qui parmi vous a déjà son personnage Book Quest ?

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23 septembre 2014

Le Seigneur des Anneaux

Le Seigneur des Anneaux, de J. R. R. Tolkien

La Terre est peuplée d'innombrables créatures étranges. Les Hobbits, apparentés à l'homme, mais proches également des Elfes et des Nains, vivent en paix au nord-ouest de l'Ancien Monde, dans la Comté. Paix précaire et menacée, cependant, depuis que Bilbon Sacquet a dérobé au monstre Gollum l'anneau de Puissance jadis forgé par Sauron de Mordor. Car cet anneau est doté d'un pouvoir immense et maléfique. Il permet à son détenteur de se rendre invisible et lui confère une autorité sans limite sur les possesseurs des autres anneaux. Bref, il fait de lui le Maître du Monde. C'est pourquoi Sauron s'est juré de reconquérir l'anneau par tous les moyens. Déjà ses Cavaliers Noirs rôdent aux frontières de la Comté….

La précision du monde crée par Tolkien est stupéfiante, avec ses cartes géographiques, sa chronologie précise, ses généalogies épiques et son savoureux prologue sur les Hobbits, semi-hommes héros du roman. Amateurs de high fantasy, vous allez être servis ! Se plonger dans cette épopée est une merveille de tous les instants. Vous allez adorer la Comté, trembler devant la malfaisance des Cavaliers Noirs, dompter le troll des montagnes, vous prendre de pitié pour le pauvre Gollum, et vous époustoufler face à la somptueuse Lothlorién. Emmaillé de poèmes et de chants, la lancinance des exploits contés n'en est que plus vive. On sent vraiment le travail titanesque fourni par l'auteur, son réel désir de transmettre une culture, un mythe. Un petit bijou, à posséder absolument ! Attention cependant à la longueur des descriptions, somptueuses mais qui rebuteront les lecteurs les moins patients. Le Seigneur des Anneaux est une oeuvre qui se conquiert, qui se mérite.

Né en 1892 à Bloemfontein (Afrique du Sud), de parents anglais, John Ronald Reuel Tolkien passe son enfance, après la mort de son père en 1896, à Sarehole près de Birmingham (Angleterre), dont sa famille est originaire. Diplômé d'Oxford, il sert dans les Lancashire Fusiliers pendant la Première Guerre mondiale, puis travaille en 1919 au célèbre Dictionnaire d'Oxford. Il obtient ensuite un poste à Leeds, puis une chaire de langue ancienne à Oxford de 1925 à 1945 et, enfin, une chaire de langue et littérature anglaises de 1945 jusqu'à sa retraite, en 1959. Spécialiste de philologie faisant autorité dans le monde entier, J.R.R. Tolkien a publié en 1937 Bilbo le Hobbit, considéré comme un classique de la littérature enfantine ; il tient en 1939 une conférence qui deviendra l'essai Du conte de fées. Paru en 1949, Le fermier Gilles de Ham a séduit également enfants et adultes. J.R.R. Tolkien a travaillé quatorze ans à la trilogie du Seigneur des Anneaux : La Communauté de l'Anneau (1954), Les Deux Tours (1954) et Le Retour du Roi (1955), œuvre magistrale qui s'est imposée dans tous les pays. Dans Les aventures de Tom Bombadil (1962), Tolkien déploie son talent pour les assonances ingénieuses. En 1968, il enregistre sur disque les Poèmes et chansons de la Terre du Milieu, tirés des Aventures de Tom Bombadil et du Seigneur des Anneaux. John Ronald Reuel Tolkien est décédé en 1973.

Extrait :

"La compagnie finit par sortir des arbres, et elle se trouva au fond de la Combe, à l'embranchement de la route du Gouffre de Helm qui se dirigeait d'une part à l'ouest vers Edoras et de l'autre au nord vers les Gués de l'Islen. Comme ils chevauchaient aux lisières de la forêt, Legolas fit halte et regarda en arrière avec regret. Il poussa alors soudain un cri.
_Il y a des yeux ! s'exclama-t-il. Des yeux qui nous observent d'entre les ombres des branches ! Je n'ai jamais vu pareils yeux.
Surpris par son cri, les autres s'arrêtèrent et se retournèrent ; mais Legolas fit mine de revenir en arrière.
_Non, non ! cria Gimli. Faites comme il vous plait dans votre folie, mais laissez-moi d'abord descendre de ce cheval ! Je ne veux pas voir d'yeux !
_Rester Legolas Feuilleverte ! dit Gandalf. Ne retournez pas encore dans la forêt, pas encore ! Votre moment n'est pas encore venu.
Tandis qu'il parlait, trois étranges formes sortirent des arbres. Elles étaient aussi grandes que des Trolls, mesurant une douzaine de pied de haut ; leurs corps solides, d'une robustesse de jeunes arbres, semblaient habillés de vêtements, ou de peaux, gris et bruns ajustés. Leurs membres étaient longs et leurs mains comportaient de nombreux doigts ; ils avaient les cheveux raides et des barbes d'un gris-vert de mousse. Ils observaient avec des yeux graves, mais non pas les cavaliers : leur regard se portait vers le nord. Ils élevèrent soudain leurs longues mains à leur bouche et lancèrent trois appels sonores, aussi clairs que les notes d'un cor, mais plus harmonieux et plus variés. Il y eu une réponse ; et se retournant de nouveau, les cavaliers virent approcher à grand pas dans l'herbe d'autres créatures semblables. Elles venaient rapidement du Nord, avec la démarche, mais non l'allure de hérons échassiers car, dans leurs longs pas, leurs jambes battaient plus vite que les ailes des hérons. Les cavaliers lancèrent des exclamations d'étonnement, et quelques-uns portèrent la main à leur épée.
_Les armes sont inutiles, dit Gandalf. Ce ne sont là que des pasteurs. Ils ne sont pas des ennemis, et en fait ils ne s'occupent aucunement de nous.
Ce semblait être vrai, car, tandis qu'il parlait, les grandes créatures s'évanouirent à grandes enjambées dans la forêt sans jeter le moindre regard aux cavaliers."

T1 : 728 p., T2 : 602 p., T3 : 686 p.
8,00 € TTC + 0,01 € frais de port
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23 septembre 2014

Madame Bovary, de Gustave Flaubert

Madame Bovary, de Gustave Flaubert

C'est l'histoire d'une femme mal mariée, de son médiocre époux, de ses amants égoïstes et vains, de ses rêves, de ses chimères, de sa mort. C'est l'histoire d'une province étroite, dévote et bourgeoise. C'est, aussi, l'histoire du roman français. Rien, dans ce tableau, n'avait de quoi choquer la société du Second Empire. Mais, inexorable comme une tragédie, flamboyant comme un drame, mordant comme une comédie, le livre s'était donné une arme redoutable : le style. Pour ce vrai crime, Flaubert se retrouva en correctionnelle.

Les sentiments d'Emma, remarquablement décrits, font que l'on s'attache malgré soi à cette fausse bourgeoise d'une délicatesse ciselée. J'ai lu le livre alors que j'étais au lycée, dans le cadre de notre liste de lecture annuelle et j'avoue qu'au début je n'étais pas vraiment emballée. L'intrigue met un peu de temps à se mettre en place, et l'adaptation cinématographique qui nous avait été projeté en classe m'avait laissée relativement dégoûtée par la mise en scène du chapitre final, un peu too much à mon goût. Je me suis depuis réconcilliée avec Emma, et me suis même prise de pitié pour son mari follement épris. Fans de romans d'amour, c'est sûr, vous allez aimer. Un petit bémol cependant : le manque d'action et les trop longues descriptions de Flaubert.

Elevé à l'Hôtel-Dieu de Rouen où son père était médecin chef, Gustave Flaubert, né en 1821, n'a pas dix-huit ans lorsqu'il écrit les Mémoires d'un fou. Une maladie nerveuse contraint l'étudiant en droit de se retirer à Croisset, en Normandie, où il se consacre à son oeuvre, s'accordant quelques visites à Louise Colet, à Paris, ainsi qu'un grand voyage en Orient de 1849 à 1851. L'inspiration romantique domine encore Salammbô (1862) et La Tentation de saint Antoine, sans cesse retravaillé. Madame Bovary (1857). L'Education sentimentale (1869) conjuguent l'exactitude documentaire et la quête de perfection stylistique, atteinte dans Trois contes (1877). La satire de la "sottise bourgeoise" culmine dans l'inachevé Bouvard et Pécuchet. Sa riche Correspondance est l'autre chef-d'oeuvre de ce géant des lettres françaises, rénovateur de l'art du roman. Il est enterré le 11 mai 1880 à Rouen, en présence de Zola, Daudet et Maupassant, qu'il considérait comme son fils spirituel.

477 p., 1197 KB, 3,99 € TTC

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23 septembre 2014

Dracula, de Bram Stoker

Dracula, de Bram Stoker

Écrit sous forme d'extraits de journaux personnels et de lettres, ce roman nous conte les aventures de Jonathan Harker, jeune clerc de notaire envoyé dans une contrée lointaine et mystérieuse, la Transylvanie, pour rencontrer un client étranger, le comte Dracula, qui vient d'acquérir une maison à Londres. Arrivé au château, lieu sinistre et inquiétant, Jonathan se rend vite compte qu'il n'a pas à faire à un client ordinaire... et qu'il est en réalité retenu prisonnier par son hôte...

L'ambiance horrifique de la Transylvanie a quelque chose de terriblement excitant. Stoker sait à merveille faire naître l'angoisse dans ses récit, et c'est un plaisir pour nous. C'a été pour moi un vrai délice de me plonger dans les origines premières du mythe vampirique. Toutes les caractéristiques traditionelles du suceur de sang sont déjà là : l'âge pluricentenaire, la métamorphose, la séduction hypnotique, la répulsion pour les figures saintes, le sommeil dans un cercueil, la mortalité par le pieu... Il n'y a pas à dire, le comte Dracula est l'incarnation absolue du vampire et il faudrait être un bien piètre amateur de fantastique pour faire l'impasse sur cette oeuvre majeure.

Abraham Stoker, dit Bram, est né le 8 novembre 1847 à Clontarf, dans la banlieue nord de Dublin en Irlande. Il est le troisième enfant d’une famille qui en compte sept. De santé délicate, il doit garder la chambre jusqu’à l’âge de huit ans, nourri, alors, de récits et de vieilles légendes irlandaises contés par sa mère, l’écrivain Charlotte Matilda Thornley. Guéri, Bram Stoker devient à seize ans un robuste adolescent et est surnommé “le géant à la barbe rousse” par ses camarades du Trinity College de Dublin. Passionné par la poésie, la littérature avec notamment les œuvres controversés de l’auteur Walt Whitman, il est très attiré par le théâtre et deviendra même, gracieusement, chroniqueur théâtral pour le journal le Dublin Evening Mail. Diplômé en mathématiques à 23 ans, il suivit dans un premier temps le parcourt de son père dans l'administration et se fit élire au rang de conseiller financier de la Société Historique. Parallèlement à son travail de fonctionnaire, il s’essaya à la création littéraire et publia, en 1875, son premier roman, The Chain Of Destiny. En 1876, il fit la connaissance du célèbre comédien Shakespearien Henry Irving, qui devenant deux ans plus tard, directeur du Lyceum Theatre de Londres, demanda à son ami Stoker d’en devenir l’administrateur. Acceptant l’offre et juste avant de partir vers la capitale anglaise, il épouse, Florence Ann Lemon Balcombe à Dublin. Elle lui donnera l'année suivante un fils, Noël. Les dix premières années à Londres vont être prospères pour Stoker, et lui permette de fréquenter la belle société londonienne. Irving lui donne de plus en plus de responsabilités comme l’organisation des tournées théâtrales en Amérique et en Europe. Pendant son temps libre, il commence à écrire des histoires pour enfant comme le recueil de nouvelles de 1882 Under the Sunset (Au Delà du crépuscule). Sa première oeuvre romanesque fut publié en 1891, The Snake's Pass suivie, en 1895, par Shoulder of Shasta et The Watter's Mou. C’est lors des fréquentations de la Compagnie des Beefsteaks dans les salons du théâtre, que Stoker fit la connaissance de passionnés de surnaturel comme l’orientaliste et explorateur Richard Burton ou du Dr Arminius Vambery. Ce dernier connaissait parfaitement les légendes et le folklore d’Europe centrale comme celle du chevalier Vlad Tepes, célèbre pour son extrême cruauté et dont le surnom était Drakul. La légende veut que Stoker fut aussi membre de la Golden Dawn, l’une des plus célèbres sociétés secrètes d’occultisme, très prisé à cette époque par de nombreuses personnalités anglaises. Commencé sept ans plus tôt, c’est en mai 1897, que sortit son roman culte : Dracula. Pour écrire cette bible du vampirisme, Bram Stoker, très perfectionniste et par souci d' authenticité, passa des journées entières de recherches à la bibliothèque du British Museum. Il visita de nombreux endroits afin de les décrire les plus fidèlement et se documenta sur les us et coutumes pratiqués dans les pays de l'Europe Centrale. Bien que son roman à sa sortie fut un succès mitigé, cela lui vaut quand même son adhésion au Cercle des Génies de l’Etrange, qui reconnaît en Stoker un nouveau maître du récit fantastique, même si aucun de ses autres récits ne réussiront à atteindre la puissance évocatrice de Dracula et qui, sans cette oeuvre maîtresse, aurait sans doute fait tomber Stoker dans l’oubli. En 1898, le Lyceum Theatre connut un grave incendie qui entraînèrent d'importantes difficultés financières et rendit houleux les relations entre les deux hommes. Stoker se consacra de plus en plus à l'écriture et publia plusieurs romans comme The Mystery of the Sea en 1902, The Jewel Of Seven Stars en 1903 et The Man en 1905. A la mort d'Henry Irving, en 1905, il entreprit l'écriture de sa biographie intitulé Personnal Reminiscence of Henry Irving. Bram Stoker mourut le 20 avril 1912 à Londres sans qu’on sache vraiment quel mal l’a emporté.

304 p., 522 KB, 4,99 € TTC
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23 septembre 2014

James Potter et le retour des Anciens, de G. Norman Lippert

James Potter et le retour des Anciens

James Potter, fils ainé de Harry et Ginny, trouve difficile d’être le fils d’une légende. Il rêve de faire ses preuves lors de sa 1ere année à Poudlard. Il devient Gryffondor et se lie d’amitié avec deux autres garçons « nés-Moldus », l’américain Zane Walker, un Serdaigle, et Ralph Deedle, un Serpentard. Les séparations entre les maisons sont bien plus souples qu’autrefois ! Mais l’année sera aussi une sorte d’Erasmus, avec une délégation américaine de magiciens et trois professeurs temporaires (dont LE légendaire Benjamin Franklyn). Sous la menace d'un nouvel ordre supportant Voldemort, le Mouvement du Progrès, James et ses amis devront faire face à de dangereux imprévus.

J'aime la fraîcheur et les nombreux rebondissements de l'intrigue. Cette fanfiction, approuvée par J. K. Rowling, ce qui est assez rare pour être souligné, nous permet de retrouver Poudlard et ses environs britanniques. Il est très agréable de lire la suite des aventures de notre sorcier préféré, Harry Potter bien sûr, et de suivre les fils et filles des personnages. Il est toutefois fort dommage que les petites coquilles de la traduction me donnent la désagréable impression d'un travail bâclé. Hormis cela, tout est parfait.

G. Norman Lippert est un auteur américain indépendant responsable de la très acclamée saga James Potter et de plusieurs autres romans en ligne à succès comme The Riverhouse et The Girl on the Dock. Lippert commença d'abord sa carrière une année non spécifiée et passa par un long hiatus jusqu'à ce qu'il voie Harry Potter et les reliques de la mort - 1ère partie avec son épouse, ce qui l'inspira à écrire de nouveau. Cela le mena à écrire le premier livre des aventures de James Potter, James Potter et le retour des Anciens, qui causa une controverse concernant les droits d'auteur de J. K. Rowling. Cependant, après quelques jours, l'agent de Rowling informa Lippert qu'aucune action légale ne serait entreprise et que Rowling approuvait son roman et n'importe quel roman semblable.

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23 septembre 2014

Carmilla, de Sheridan Le Fanu

Carmilla, de Sheridan Le Fanu

Dans un château de la lointaine Styrie, au début du XIXème siècle, vit une jeune fille solitaire et maladive. Lorsque surgit d'un attelage accidenté près du vieux pont gothique la silhouette ravissante de Carmilla, une vie nouvelle commence pour l'héroïne. Une étrange maladie se répand dans la région, tandis qu'une inquiétante torpeur s'empare de celle qui bientôt ne peut plus résister à la séduction de Carmilla... Un amour ineffable grandit entre les deux jeunes créatures, la prédatrice et sa proie, associées à tout jamais par la plus bizarre maladie qui eût affligé un être humain.

Un roman à l'ambiance délicieusement gothique, tant dans les lieux décrits que dans les personnages torturés. On s'identifie vite à Laura et on frissonne face à l'amour dérangeant que Carmilla témoigne pour elle. Un roman qui explore les relations homosexuelles aussi, tout en restant platonique. Ca se lit bien, ça se lit vite, j'ai dévoré.

Maître du récit de fantômes et de vampires, dans la tradition romantique du roman noir, l'Irlandais Sheridan Le Fanu (1814-1873) est l'un des pionniers du roman de mystère anglais. Carmilla (1872), texte fondateur du récit de vampires, annonce le Dracula (1897) de Bram Stoker.

114 p. - 218 KB - 1,49 € TTC
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Q.I. à vendre, de Gil Adamy

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